Second degré

Dans l'humour, le second degré consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, en particulier par ironie. Exemple : “Ben dis donc ça commence bien !”

• À travers différents personnages, Maxime Sendré explique, avec beaucoup de second degré et d’humour noir, les étapes qui l’ont amenées à la conclusion suivante : Pour vivre heureux, vivons méchants !

Sens possible : Autoparodie, humour autoréférentiel.

•  J'adore pratiquer le second degré mais pas avec tout le monde : il faut s'assurer avant que les personnes sont sur la même longueur d'onde.

Je dirais que le second degré est une façon de ne pas interpréter les choses telles qu'elles sont dites, au sens premier (le plus évident) de la phrase, mais de les comprendre avec une bonne dose d'humour, de dérision, et d'ironie.

Le point d’ironie est un signe de ponctuation qui se place à la fin d’une phrase pour indiquer que celle-ci doit être prise au second degré. Ce signe a été proposé par le poète français Alcanter de Brahm (alias Marcel Bernhardt) à la fin du XIX^e siècle.

Ce signe n’a jamais vraiment été utilisé, sauf de manière occasionnelle par Le Canard enchaîné et dans des publications artistiques ou littéraires, et sans doute plus en raison de son originalité que pour sa réelle valeur de symbole typographique.

La définition n'est pas complête. Si vous avez des idées à ce sujet, je vous invite à les exposer dans le commentaires. Mes amis français n'ont pas pu clairement expliquer ce que c'est le seconde degré, bien que tout le monde a été d'accord qu'il y a une différence entre l'ironie et le seconde degré.

Upd:

schnock
ʃnɔk

Sens 1    Imbécile, con.

      En civil à présent ce schnock ! Il était donc plus colonel !
                      Louis-Ferdinand Céline, Le Pont de Londres, 1964

Sens 2     Personne sénile, gâteux.

       Quand va-t-il finir de cracher dans ma soupe, ce vieux schnock ?
                      Brigite Burlot, Reg et les esprits captifs

Sens 3     Individu à la mentalité de personne âgée.

Sens 4     Individu, type.

Variantes orthographiques

• chnoque
• schnoque

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas mort. Bien au contraire!

Donc on reprends l'apprentissage du français avec un nouveau mot!

déployer

Sens 1           Déplier, étendre quelque chose qui était plié. Déployer une nappe. Déployer ses ailes. Déployer les voiles d’un navire. - La voile se déploie.- Déployer un rouleau de papier. - Un aigle qui déploie ses ailes. Voguer à voiles déployées, toutes voiles déployées. - Marcher, drapeau déployé. Synonyme     étaler

Sens 2            Faire passer une troupe en ordre de bataille . Occuper un plus grand espace de terrain. À peine les pirates furent-ils arrêtés que les rangs des chasseurs et des guerriers placés à droite et à gauche de la hutte se déployèrent en éventail et se refermèrent derrière eux.                                        — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)

Sens 3            Manifester, montrer. Manifester avec activité, avec éclat. […] , il entrevit les moyens de déployer aux yeux de Modeste un faste royal, de la séduire en lui montrant le monde fascinant de la cour […] .                                         — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844) Avant de pouvoir jeter l’ancre, j'eus encore à déployer toute la patience et l'industrie du navigateur.                                         — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929) Si les Spinaliens soutinrent vaillamment un siège contre Charles le Téméraire, il n'en fut pas de même, deux siècles plus tard, quand Louis XIV déploya contre eux ses forces […].                                         — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923) Tournant sur le tronc, il fit tout de même demi-tour en reposant le pied libre ; mais pendant qu’il dépêtrait l’autre, le premier se réenfonçait de nouveau, de sorte qu’il déployait de surhumains efforts à patauger sur place, […].                                         — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)    Déployer son charme.

Bof, on va dire que "un mot par jour" était en vacances et fait son court retour aujourd'hui.

escabeau, nom masculin

Sens 1 Sorte de tabouret. Siège de bois sans bras ni dossier.

Synonyme siège

à jeun, adverbe

Sens 1. Sans avoir rien mangé de la journée.
3. (Figuré) (Familier) Se dit d’un alcoolique qui n’a pas encore bu de la journée.

traverser une mauvaise passe
Sens : avoir une suite de problèmes dans la vie.

En avoir ras-le-bol

Sens :
En avoir assez, en avoir marre.
Être fatigué de faire quelque chose.

 

 

L’expression “en avoir ras le bol“, très usitée et connue de nos jours, ne signifiait pas simplement “en avoir sa claque“, en avoir marre … Non, elle était beaucoup plus obscène et se rapprochait plutôt de l’expression ” en avoir plein le cul” (pardonnez ma vulgarité passagère). En effet, le mot Bol, désignant au préalable un récipient, est attestée en argot, dès 1872 selon Esnault, avec le sens de “cul, anus”.

Notons que Alain Rey explique dans son “Dictionnaire historique de la langue française” que le terme ras désigne au préalable, soit en 1191, une mesure remplie jusqu’au bord sans en excéder la limite. Ce serait en 1606 que ras , substantivé donnera naissance à la locution adverbiale “à ras” dans le sens de très près.

La locution familière, “en avoir ras le bol”, a donné dès 1872 de nombreuses variantes où toutes sortes de récipients (pot, vase, bock, bocal…) prennent, par métaphore, le sens de “cul” ou “anus”, comme “avoir du pot”. Cependant, ce n’est qu’en 1968 que l’expression “en avoir ras le bol” connaît un grand succès lors “du ras-le-bol général”.

Julie Amerlynck précise dans son livre ” Phraséologie potagère, les noms de légumes dans les expressions françaises …” édité en 2006, qu’une confusion se crée entre bol, cul et tête lors de la généralisation de la locution “en avoir ras le bol”. En effet, la population rapproche cette locution d’autres expressions telles que “la coupe est pleine”, “c’est la goutte qui fait déborder le vase” ou encore “en avoir par dessus la tête”, ce qui a le mérite d’ôter la notion grivoise originelle de notre expression première. Depuis, d’autres expressions sont nées sur la même image d’association “bol-tête” où la notion de “bol- anus” n’est plus soupçonnée … fort heureusement; il s’agit de locutions telles que “en avoir ras la casquette, le képi ou le bonnet”, “ras la tasse, la théière, la cafetière ou la marmite” ou “ras la frange ou la coiffe”, mais aussi “en avoir ras le chou, la calebasse ou la patate”, dernières expressions où le légume prend, par analogie de forme, la place de la tête.

D’où l’intérêt de connaître l’origine des expressions … Utiliserez-vous aussi souvent cette expression dorénavant?
J'ai l'impression que cette petite note historique est bien plus difficile à comprendre que l'expression elle-même ^^
 

ras-le-bol masculin singulier et pluriel identiques

 

Aujourd'hui pas de mots, pas d'expression, mais je vous invite à regarder cette vidéo:




- Je pourrais prendre un café, s'il vous plaît.
- ça marche
- Serré!
- Merci.

- Excusez-moi.
- Je peux vous demander un service?
- Voilà, je passe une audition pour un film dans dix minutes et, et je sais pas encore très bien mon texte, vous pouvez me le faire réciter?
- Oh cinq minutes, vous vérifiez juste que je ne me trompe pas.
- Bon.
- Ca commence là, "C'est fini Paul" et vous vous lisez la suite, ok?
- Bon, j'y vais.
- "C'est fini Paul."
- "Je comprends pas."
- Moi, je suis Julie et vous vous faites Paul.
Vous lisez les répliques de Paul.
Paul il dit euh...
"Je comprends pas."
- Ah d'accord.
Je comprends pas, je comprends pas
- On recommence.
"C'est fini Paul."
"Je comprends pas"
"A quoi ça rime la vie qu'on mène?"
"A quoi ça rime?"
Bah oui c'est ça..
A oui, c'est ce qu'il lui dit.
"A quoi ça rime la vie qu'on mène" A quoi ça rime?! euh..
- Ne me dites pas, ne me dites pas...
"A rien"
A rien?
"Je comprends pas"
"Ouais, c'est pas très écrit hein, il répète toujours les mêmes choses!"
euh "Je ne t'aime plus, Paul, c'est comme ça"
"Ca c'est pas fait d'un seul coup, je me suis détachée de toi,"
"doucement, malgré moi"
"Ne m'en veux pas, ne me regarde pas comme ça"
"Ne m'en veux pas, Excusez-moi" et là!
Et se lève, elle va aux toilettes, elle revient et elle dit:
"Bon je vais y aller. On s'embrasse?"
"Non, tires-toi!"
Et fini!
C'est pas gai, hein?
Non.
On recommence.
"Je t'aime plus Paul, c'est comme ça
Ca c'est pas fait d'un seul coup, j'me suis détachée de toi, doucement, malgré moi, ne m'en veux pas, ne me regarde pas comme ça, ne m'en veux pas, excuse moi"
Elle part, elle revient "Bon je vais y aller, on s'embrasse?"
- euh.. "Non, tires-toi"
- Bah c'est bien vous le savez
- Je vais essayer un peu plus dur
"C'est fini Paul"
" A quoi ça rime la vie qu'on mène?, à rien"
"Je t'aime plus Paul, c'est comme ça
Ca c'est pas fait d'un seul coup, je me suis détachée de toi, doucement, malgré moi, ne m'en veux pas, ne me regarde pas comme ça
- En souriant, vous devriez essayer en souriant
- Quoi?
- Essayez en souriant
- En souriant?
- Oui.
- Mais elle est en train d'le quitter, là!
En souriant?
"C'est fini Paul"

"C'est fini Paul"
"Je comprends pas"
"A quoi ça rime la vie qu'on mène?,
A rien.
Ouais, à rien?
Je comprends pas
"Je t'aime plus Paul, c'est comme ça
Ca c'est pas fait d'un seul coup, je me suis détachée de toi, doucement, malgré moi, ne m'en veux pas, ne me regarde pas comme ça, ne m'en veux pas.

- Oulà, mais il faut que j'y aille!
Merci!

- Bon, je vais y aller, on s'embrasse?

rencard, nom masculin

Sens : Rendez-vous [Argot].
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Ne me demandez pas où j'ai entendu ce mot :p